Date de naissance : 9 novembre 1922
Date de décès : 8 septembre 1965
Nom : Dorothy Jean Dandridge
BIOGRAPHIE :
Dorothy Jean Dandridge naît le 9 novembre
1922, à Cleveland dans l’Ohio. Fille d’un pasteur et de la comédienne Ruby
Dandridge, elle apprend à chanter et danser avec sa mère. Parallèlement, la
jeune fille et sa sœur aînée Vivian se produisent, sous le nom des Wonder
Kids, dans des spectacles religieux au sein d’églises. Le duo sillonne
ainsi les Etats-Unis, et elles sont toutes deux très vite repérées par un
talent scout de
En 1934, les sœurs Dandridge sont
rejointe par une jeune chanteuse : Ella Jones. Ainsi reformé, le groupe se
fait désormais appeler les Dandridge
Sisters. En 1937, elles apparaissent dans «It can’t last forever» aux côtés
de Ralph
Bellamy. La même année, Dorothy joue seule, un petit rôle, dans «Un jour
aux courses» aux côtés des Marx Brothers, et se fait engager au célèbre Cotton
Club. Le trio se reforme en 1939, pour présenter au Center Theater de Broadway,
la comédie musicale «Swingin’ the dream» produite par Erik
Charell.
Dans
les années quarante, Dorothy prête sa voix à plusieurs courts métrages
d’animation, et joue des rôles de complément dans plusieurs productions
cinématographiques, parmi lesquelles : «La fille du péché» (1941) avec John
Wayne, «Deux nigauds cow-boys» (1942) avec Abbott
& Costello,
«Jordan le révolté» (1942) avec Alan
Ladd et «Depuis ton départ» (1944) avec Claudette
Colbert. Artiste complète, elle chante également, toujours sur les scènes
de Broadway, dans «Meet the people» (1940-1941), un spectacle musical de Danny
Dare, ainsi que dans l’orchestre de Desi
Arnaz.
En
1950, Dorothy revient au cinéma dans le rôle de Melmendi la reine d’Ashuba dans «Tarzan en péril» avec Lex
Barker. Trois ans plus tard, elle joue pour la première fois le rôle
principal dans «Bright Road», où elle donne la réplique à Harry
Belafonte, qui demeure un ami fidèle. En 1954, elle décroche le rôle titre
de «Carmen Jones» dirigé par Otto
Preminger. Le film est un succès, et son extraordinaire prestation lui vaut
une nomination aux Oscars. De ce fait, elle devient la première femme noire à
devenir une star du cinéma américain. Elle confirme son talent dans «Une île au
soleil» (1957) avec James
Mason, dans la production franco-italienne «Tamango» avec Curd
Jürgens et dans «Porgy & Bess» (1959) avec Sidney
Poitier, toujours de Preminger devenu, entre temps, son amant.
Dans les années soixante, Dorothy
tourne encore deux films : «Le chemin de la peur» (1960) avec Trevor
Howard et «The murder men» (1961) avec James
Coburn. En 1962, Christian-Jaque
l’engage avec Alain
Delon pour tourner un «Marco Polo» qui reste inachevé. Cependant,
rencontrant de multiples déboires, tant sur le plan professionnel que
personnel, elle décide de reprendre sa carrière de chanteuse.
Quelques jours avant son retour sur
scène au Basin Street East de New York, Dorothy Dandridge meurt d’une embolie
cérébrale suite à un abus de médicaments. C’était le 8 septembre 1965, à West
Hollywood, en Californie. Son corps est inhumé au Columbarium de
FILMOGRAPHIE :
1935 o
CM Teacher’s Beau – de Gus
Meins
avec Scotty Beckett
1937 o It can’t last forever – de Hamilton
MacFadden
avec
Ralph Bellamy
o Un jour aux courses ( a day at the races ) de Sam Wood
avec
Groucho Marx
1938 o Going places – de Ray Enright
avec Dick Powell
1940 o Irene – de Herbert Wilcox
avec
Anna Neagle
o Four shall die /
Condemned men – de William Beaudine & Leo C. Popkin
avec
Niel Webster
1941 o La fille du péché ( lady from Louisiana
/ lady from New Orleans ) de Bernard Vorhaus
avec
John Wayne
o CM Easy Street – de
o CM Yes,
indeed ! – de
o CM Jungle Jig – de
o CM Swing for your supper
– de
o CM Lazybones – de
o Crépuscule ( sundown ) de Henry Hathaway
avec
George Sanders
o Tu seras mon mari ( Sun Valley serenade ) de H. Bruce Humberstone
avec
John Payne
1942 o Deux nigauds cow-boys ( ride’em cowboy
) de Arthur Lubin
avec Bud Abbott
o Jordan le révolté ( Lucky Jordan ) de Frank Tuttle
avec
Alan Ladd
o
CM A zoo suit – de
o CM Cow-cow Boogie – de Alex Lovy
o CM Paper doll – de
o CM Congo Clambake – de
o CM Blackbird fantasy –
de
o Drums of the
Congo – de Christy Cabanne
avec
Stuart Erwin
1944 o Depuis ton départ ( since you went away
) de John Cromwell
avec
Claudette Colbert
o Atlantic City
– de Raymond McCarey
avec
Constance Moore
1945 o Pillow to post – de Vincent Sherman
avec
Sidney Greenstreet
1947 o Ebony parade – de
avec Cab Calloway
1950 o Tarzan en péril / Tarzan et la reine de la jungle ( Tarzan’s peril / jungle queen / Tarzan and
the jungle queen / Tarzan’s mate in
peril ) de Phil Brandon & Byron Haskin
avec
Lex Barker
1951 o The Harlem Globetrotters – de Phil
Brown & Will Jason
avec
Thomas Gomez
1953 o Bright road – de Gerald Mayer
avec
Harry Belafonte
o Drôle de meurtre
( remains to be seen ) de Don Weis
avec
Van Johnson
1954 o Carmen Jones – de Otto Preminger
avec
Joe Adams
1956 o La route joyeuse ( the happy road ) de
Gene Kelly
avec Barbara Laage
1957 o Une île au soleil ( island in the sun ) de Robert Rossen
avec
James Mason
o Tamango ( la rivolta dell’esperanza ) de John Berry
avec
Curd Jürgens
1958 o Terreur en mer ( the decks ran red ) de Andrew L. Stone
avec Broderick Crawford
o Porgy & Bess
– de Otto Preminger
avec Sidney Poitier
1960 o Le chemin de la peur ( Malaga / moment of danger ) de Laslo Benedek
avec Trevor Howard
1961 o The murder men ( Blues for a junkman )
de John Peyser
avec James Coburn
1962 o Marco Polo – de Christian-Jaque
avec
Alain Delon
·
Inachevé
Remerciements à Angélique CHMILEWSKY
© Philippe PELLETIER pour Les Gens du
Cinéma (mise à jour 24/12/2004)